Les Tapis Marocains
Le tapis:
Comment ils ont été produitsComment fabrique-t-on un Beni Ourain ? Ce processus spécial commence par l'obtention de la laine. La laine utilisée est exclusivement issue de moutons de montagne marocains. Tout d'abord, la laine du mouton est soigneusement tondue. Il est ensuite soigneusement nettoyé et lavé pour éliminer toute poussière ou saleté qui aurait pu s'accumuler.
Une fois la laine nettoyée et séchée, elle est filée à la main. Ce processus transforme les brins de laine individuels et les tord en fil. Après cela, le métier à tisser et la chaîne sont préparés.
La prochaine étape est le processus de nouage. C'est là que le savoir-faire des gens est le plus évident. Les tapis sont tissés avec un petit poil laissé entre les nœuds, ce qui rend le tapis très dense.
Le tapis est teint avec des colorants naturels. Il est ensuite coupé du métier à tisser et taillé avec des ciseaux spéciaux. Cela garantit que la longueur de la pile est standard. La dernière étape consiste à laver et sécher le tapis une fois de plus. En effet, la laine peut redevenir sale lorsqu'elle est sur le métier à tisser pendant une longue période. Les tapis sont laissés sécher naturellement au soleil avant d'être expédiés.
L’histoire du tapis Marocain :
L'artisanat marocain : à la conquête du haut de gamme ( Un reportage) :
Ils sont apparus, il y a une vingtaine d’années, et originaire la province d’Azilal dans la région de Béni Mellal-Khénifra au Moyen Atlas, ces tapis uniques au monde se distinguent de toutes les autres par leur superbe qualité de fabrication et leurs motifs impressionnants aux couleurs variées.
Les tapis Azilal reflètent une tradition millénaire et un savoir-faire ancestral. Chaque tapis est un véritable œuvre artistique. Les tapis Azilal, aussi appelés Azilals, sont des tapis typiquement féminins. Chaque tapis est unique et est le fruit de l’expérience et de l’imagination de la tisseuse marocaine.
Les tapis Azilal sont les tapis ayant le plus de caractère ! C’est à travers les motifs géométriques irréguliers que les tisseuses marocaines racontent leurs histoires et transmettent leur culture au monde entier.
Un tapis Azilal est plus qu’un simple objet de décoration ! Les motifs des tapis sont un langage codé. Le zigzag, par exemple, représentent le voyage, les pyramides l’appartenance à une région et les triangles inversés représentent les fêtes.
Le tapis Boucherouite:
Les tapis boucherouite sont spécifiques aux tribus berbères rurales du Maroc. Par conséquent, ces tapis sont considérés comme un objet décoratif de "l'art pauvre", qui est né à la suite des changements sociaux, économiques et culturels dans les zones rurales marocaines.
Les femmes, issues de familles très modestes, tissent les tapis à la main à partir des textiles qu'elles récupèrent (vêtements, literie, draps, couvertures, chiffons, etc.).
Le but n'était pas l'art, mais au départ ce sont des objets domestiques destinés à chauffer les maisons.
La technique consiste à coudre des morceaux de tissu pour joindre de beaux motifs.
Toute coloration requise est effectuée avec des extraits de couleur naturels organiques donnant à ces tapis un look et un design fabuleux.
Et le contraste entre les textiles recyclés et les matériaux pauvres utilisés pour leur fabrication et l'incroyable richesse de la composition est vraiment surprenant,
tant ils révèlent une incroyable vitalité et une créativité unique qui est l'évolution du marocain. Concernant la signification, le tapis est considéré comme un souvenir du passé de la femme marocaine.
Sources :
Wikipedia contributors. (2022, 16 octubre). Tapis. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tapis
Home, M. (2021, 2 abril). L’histoire du tapis Marocain Tapis berbère. Morocco Home. https://www.morocco-home.fr/lhistoire-du-tapis-marocain/
Bonjour,
RépondreSupprimerL'art du tapis est curieux. C'est un art, tout comme la sculpture ou l'architecture. Ce qui est beau avec les tapis marocains, c'est que c'est un art traditionnel qui se transmet de génération en génération. Comme certains bâtiments, vous pouvez dire en regardant les tapis de quelle famille ils proviennent par les couleurs ou les motifs. J'ai aimé pouvoir voir le processus par lequel la laine passe, comment elle est transformée en une pièce d'art unique. La beauté du fait d'être fait à la main est qu'aucun colorant ou produit chimique n'est utilisé, c'est totalement naturel.
Si je vais au Maroc, j'en achèterai un, c'est sûr !
Bonjour!
RépondreSupprimerJ’ai adoré votre thème de cette semaine. Je ne connaissais pas l’existence de ce type de tapis, et ils sont également magnifiques et très curieux. Mon préféré au niveau esthétique est Le Tapis Azilal, j’aime qu’avec les différents symboles on puisse avoir des tapisseries personnalisées et avec une signification propre, mais je dois dire que j’ai aimé l’histoire de le tapis Boucherouite pour son origine. Personnellement, il me semble très compliqué de maîtriser l’art de tisser ce type de tapisserie, il est clair que ce n’est pas quelque chose que tout le monde peut faire.
Merci de partager cet art avec nous. Je serais certainement ravi de venir décorer ma maison avec une de ces tapisseries !
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RépondreSupprimerSalut!! J’adore ça. J’aimerais avoir un tapis comme ceux que vous montrez dans votre entrée. Je comprends parfaitement pourquoi ces tapis sont plus chers que les autres. Le travail artisanal, les heures consacrées à chaque tapis, chaque pièce me semble une œuvre d’art unique que personne d’autre ne pourra avoir parce qu’il n’y a pas deux pareils. Je trouve incroyable qu’ils puissent communiquer en secret!!
RépondreSupprimerEn ce qui concerne les tapis boucherouite il me semble qu’ils sont toujours précieux et très précieux même si ce n’est pas le but des personnes qui les font. J’ai adoré ce post, merci de nous l’avoir montré!
Bonjour à tous ! Vous avez choisi un thème vraiment original ! Je connaissais l’existence des tapisseries mais je n’avais jamais cessé de les étudier, j’ai toujours cru qu’elles étaient un objet de luxe fait pour décorer les pièces de maisons chères mais maintenant je vois que c’est une autre expression artistique de l’être humain et que peu importe l’argent que vous pourriez avoir pour l’acheter ou pour faire une telle œuvre d’art!
RépondreSupprimersans aucun doute, je suis d’accord avec la compagne et mon type de tapisserie préféré est le tapis Azilal, je trouve super intéressant les secrets qu’il cache et la façon dont il y a à le concevoir; J’adorerais que l’un d’eux décore le mur de ma chambre, le sol ou l’entrée de ma maison!
sans aucun doute, je suis d’accord avec le compagnon et mon type de tapisserie préféré est le tapis Azilal, je trouve super intéressant les secrets qu’il cache et la façon dont il y a à le concevoir; J’adorerais que l’un d’eux décore le mur de ma chambre, le sol ou l’entrée de ma maison! J’espère que ce type de tapisseries ne peut pas être acheté en ligne et que vous êtes obligé d’aller au lieu d’origine pour obtenir unique, sinon
Sinon, ces œuvres risquent de se généraliser et de perdre un peu de magie Quelqu’un veut-il commencer à acheter une de ces tapises?
Bonsoir,
RépondreSupprimerCet article est le thème est très original car encore une fois nous n’en parlons pas assez sur ce type d’art qui est dommage car toute cette beauté reste en obscurité. Les tapis marocains sont malheureusement trop banalisés sur la parenthèse de ‘orientalité’ qui d’une vision eurocentriste les laisse dans un coin de chose exotique qui nous croise dans les demeures prétentieux de gens oblivieux. J’adore le tissage marocaine pour les couleurs , les techniques et la transmission culturelle impliquée avec cette créativité. Votre article est bien informatif et bien cherché en tout cas. Cette semaine je trouve que votre construction de page est assez bien et donne envie de regarder et rester sur la lecture.
Cet article est incroyable ! Merci. J’aime savoir qu’il y a encore plusieurs personnes qui transmettent l’art du tissage À MAIN de génération en génération. Je peux dire qu’il faut beaucoup de travail à tisser la laine parce que j’ai essayé de le faire quelques ans avant mais c’était vraiment difficile pour moi. Selon moi, le fait que les femmes marocaines qui réalisent les tapis d’Azilal utilisent leur propre imagination et des couleurs naturelles, rend les tapis si particuliers et polyvalents. J’aimerai en acheter quelqu’un et le mettre dans ma chambre. C’était aussi très intéressant apprendre la signification de chaque figures et des motifs qu’ils créent dans le tapis.
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RépondreSupprimerBonsoir!
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour cet article si instructif! Je ne savais pas que l'art de la fabrication de tapis pouvait être si compliqué et laborieux.
Et pour le fait que je sois originaire de Russie, je pensais que les tapis ne convenaient qu'à des fins décoratives ou pratiques, car à l'époque soviétique, ils étaient accrochés aux murs pour réchauffer l'appartement.
De plus, est très intéressant de savoir que Le tapis Azilal et Les tapis boucherouite peuvent avoir une histoire et une signification intégrées dans des motifs ou exprimer les sentiments de l'auteur.
Salut!
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour cet article si intéressant et didactique. Même si je ne sais pas beaucoup sur l'art des tapis et je ne suis pas très intéressé sur le thème, j'aime toujours de m'imformer sur choses que ne sont pas très connues. C'est le cas des tapis marocains. En raison de l'eurocentrisme quidomine la société occidentale actuelle, les tapis sont vus comme une chose éxotique et personne ne s'interesse pas à apprendre l'art.
J'aime beaucoup votre blog, vous choisissez toujours des thèmes très intéressants et je suis déjà en train d'attendre à votre prochain article.
Bonjour !
RépondreSupprimerJ'ai toujours été fascinée par les tapisseries, leurs dessins et imprimés, leurs matières, leurs textures... Comme les tapisseries Beni Ourain doivent être douces ! Je me souviens que ma mère avait une tapisserie accrochée dans sa chambre, mais elle n'était pas aussi belle ou luxueuse que celles que vous expliquez. Comme c'est intéressant qu'à travers les tapisseries se trouvent des messages cryptés. Cela me rappelle les tresses africaines, dans lesquelles des itinéraires et des messages accessibles uniquement par la même population étaient créés.
Quel sujet intéressant et beau !